Résumé Ironman 70.3 Mont Tremblant 2016 | Pierre Pelletier photographe

Petit historique

Pour ceux qui aime les histoires de course, voici la mienne.  Faire un demi Ironman avec 2 périostites mérite quand même d’être raconté !

Tout se déroulait très bien dans les entrainements longue distance et mes blessures récupéraient à merveille avec le plan adapté de ma physio.  Samedi le 11 juin, soit 2 semaines avant la course, j’ai été forcé d’abandonner l’entrainement en raison de mes tibias qui sont devenus trop douloureux.  Donc,  mon plan d’affûtage c’est donc transformé en ultra repos!  Pour en rajouter juste un peu, la toux et un début de grippe se sont mêlés de la partie.

Les remèdes miracles

Pour la grippe :

Pour les périostites :

Après m’être battu trop souvent avec la glace à appliquer sur mes jambes, je vous partage un excellent truc très efficace et simple :

  • Ice pack chez Jean Coutu en GEL @ 2.99$ ch.
  • Une vielle chaussette ou une neuve que vous n’aimez pas,  En faire un manchon en coupant le bout
  • Enfiler le manchon par dessus le ice pack sur la jambe
  • Maintenir 10 minutes après tous les entrainements
  • Naprocin avant, pendant et après la course
  • Et le miracle est garantie …

C’est juste génial!

Le weekend à Tremblant

Bon ok les bobos, arrive à Tremblant vendredi en après-midi par une journée splendide, je me rends à notre condo, première surprise, il est niché dans le top de la montagne, donc c’est une bonne nouvelle pour mes jambes… Consolation, nous lisons qu’il y a une navette aux 15 minutes… navette que j’ai finalement aperçu lundi matin en quittant!   Pas grave, le weekend s’annonce parfait, et le bonheur est de la partie!

Samedi était la journée de l’olympique et je me suis auto-proclamé photographe officiel de notre Club pour la course du 5150. Reportage ici. Nous avons passé une magnifique journée avec la gang de Capital Triathlon et des amis. Par contre, j’ai négligé ma surhydratation pour le lendemain et les quelques allers-retours aux condos dans le top de la montagne n’ont pas aider mes périostites.

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Comme nous avions un grand privilège d’être accompagné d’une docteure ultra compétente, aussi triathlète, elle m’a apporté des solutions super efficaces et la vie à continuer d’être belle!

Le Ironman 70.3

Natation

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Parcours de natation dans le lac Tremblant

Dimanche matin, soit le matin de la course tout se passe à merveille, aucun pépin, il fait une température parfaite.  Mon départ est à 8h24, et à 7h50, j’ai mon wet sur le dos prêt à sauter dans l’eau  pour le réchauffement.

Ceux qui me connaissent savent que si Pierre est prêt ½ heure à l’avance, c’est parce que ça va vraiment bien!

Le départ est donné, je suis bien relax, ça va no 1,  Ça brasse comme dans tous les départs mais aucun problème car je suis partie à l’extrême droite pour nager à l’intérieur de la ligne. J’avance autour de 2 min/100m, oui je sais c’est lent, mais pour moi c’est rapide!  Première grande surprise, je nage en ligne droite comme dans un couloir de piscine et je touche à toutes les bouées. Raison, je ne pousse pas.  Dans le dernier virage je reconnais mon ami Serge à ma gauche à 2 pieds de moi. Je me dis cool on va sortir ensemble !   Un peu plus loin il me devance, je continu de le suivre et je décide de pousser un peu plus…  devinez ce qui est arrivé ?  Ben oui je suis arrivée sur une plage mais pas la bonne…  Je suis finalement resté fidèle à mes habitudes de faire du slalom en nageant, c’est ce qui arrive quand je force, avis à mes coachs pour les prochains trainings, mon gouvernail fait défaut!

Vélo

Longue transition relaxe de 6 minutes. Je sors de la transition, saute sur mon vélo et j’embarque dans mes souliers, c’est parti!  Ça roule  bien. Je ne pousse pas pour ménager mes jambes pour la course que j’appréhende le plus à cause de mes périostites et la chaleur intense qui montera au-delà de 32 degrés sur l’heure du midi.

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Données de vélo

Au 33e kilomètre, je suis à 32.64 km/h de moyenne et tout se passe à merveille à l’exception des crampes à l’ischio qui ne me lâchent pas, pourtant je sais que je ne manque pas de sel. J’ai réussi à faire passer mes crampes en roulant, à l’exception d’une, en haut de Duplessis ou j’ai du arrêter pour m’étirer à fond.

J’ai pourtant suivi à la lettre les conseils de coach Claude pour les électrolytes, une Saltstick au demi-heure ( 400 mg / heure ) + 1 pastille dans mon eau + quelques gorgées de Gatorade dans les stations + 2 gels à l’heure.  Plus tard j’ai compris que j’ai négligé ma sur hydratation du samedi  et le repos total de 2 semaines était probablement un facteur aggravant aussi.

Finalement j’ai terminé mon vélo en 3h03 et une moyenne de 29.6, je suis content j’avais 3 heures comme objectif. Mais le plus fun, c’est que je suis arrivé pas longtemps après Dave…  Alors j’ai au moins eu le privilège de me sentir « machine » l’espace d’un instant quand on m’a dit à quelques reprises, « hey Pierre tu as roulé en malade tu es arrivé juste après Dave!!! »  Ce que les gens avaient momentanément oublié, c’est que Dave était parti ½ après moi :-)!  Dave pour ceux qui ne le connaissent pas, c’est un solide athlète de notre Club qui n’est pas loin de se classer pour les mondiaux!

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Données de vitesse (gris) et d’altitude (vert)

Course à pied

J’ai fait une belle transition vélo-course de 3 minutes ou j’ai eu le temps de m’étirer du mieux que je pouvais.  Je me lance pour la course en étant très stressé que mes périostites se déclenchent…  En bas de la première cote juste après la transition, des crampes, comme des chocs électriques envahissent mes cuisses de partout et j’avais l’impression que mes quads allaient exploser!! J’ai vite oublié mes périostites!  Je réussi tant bien que mal à m’étirer en me couchant  sur la gazon en bordure de la route.  J’ai réussi à repartir en respectant les consignes de ma physio de marcher dans les montées et descentes.  Finalement, ce sont les crampes plutôt que mes tibias qui auront été l’obstacle a surmonter durant l’épreuve.  Je me suis arrêté quinzaine de fois pour m’étirer tout au long de la course.  L’avantage des crampes, c’est qu’au moins elles ne te contraignent pas à l’abandon à l’opposé des blessures mécaniques qui elles ne pardonnent pas dans certain cas.

 

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Données de course à pied

Mon objectif de course était entre 3 et 4 heures, oui oui vous avez bien lu. Mon objectif ultime demeure et demeurera toujours de m’amuser et de profiter au max de l’évènement. Moi je suis un épicurien et le masochisme ne fait pas partie de mes passions 🙂 !  Donc finalement j’ai réussi ma longue ballade en 2h54 et surtout sans aucune douleur aux tibias.  Encore MERCI à Dre Gaudreault!

Cependant, il faudra quand même que je souffre un peu plus au prochain car faire un demi-Ironman  à 65-70 % de sa capacité, c’est quand même un peu trop relaxe :-)!  il y a quand même des limites à être épicurien quand tu fais un Ironman …

Alors au final j’ai terminé en bas de 7 heures, ce que je considère très bon pour moi dans les circonstances et l’objectif ultime a été atteint, avoir beaucoup du plaisir et surtout avoir hâte au prochain!

Évènement sportif, Sport, Triathlon

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